Les émotions sont encore vives, ce samedi 9 juillet à Kisangani, après le crash de la veille d’un aéronef de la compagnie congolaise Hewa Bora. Le matin, de nombreuses personnes envahissaient les cliniques universitaires et l’hôpital général de référence de Kisangani où ont été conduites les survivants de l’accident alors qu’à Kinshasa, le gouvernement central a décrété un deuil national de trois jours, à dater de ce samedi.
Une délégation gouvernementale a quitter Kinshasa pour le chef-lieu de la Province Orientale conduite par le chef de l'Etat Joseph Kabila. Les salles d’attente des hôpitaux où sont admis ces survivants étaient bondés samedi matin par des foules nombreuses à la recherche de leurs proches.
La RTNC locale a publié une liste d’une trentaine des personnes qui s’étaient fait identifier parmi ces survivants pris en charge par les Cliniques universitaires.
Selon des sources hospitalières, leur état ne suscitait aucune inquiétude.
Par contre, pour les morts, l’inquiétude était grande.
Les corps des victimes sont exposés à la morgue de l’hôpital général de référence de Kisangani, tombée en panne depuis plusieurs mois.
Si rien n’est fait, ils seront vite en décomposition, disent les observateurs.
Toutefois, les corps identifiés ont été récupérés par leurs proches.
Comme celui de l’évêque du diocèse d’Isangi.
A Kinshasa, suite à cette catastrophe aérienne, le gouvernement congolais a décrété un deuil national de trois jour à dater de ce samedi jusqu’au mardi 12 juillet.
Dans un communiqué publié ce même jour, le porte-parole du gouvernement a annoncé que les couleurs nationales seront mises en berne sur toute l’étendue du pays et la musique sur les ondes des médias devra être appropriée à la circonstance.
«Combattant de justice au sein de la Cenco»
Parmi les victimes de cette catastrophe aérienne figure Mgr Camile Lembie, évêque d’Isangi, dans al province Orientale.
Celui-ci retournait dans son diocèse après avoir participé à toutes les réunions de la Commission épiscopale nationale du Congo (Cenco) de l’église catholique.
Le prélat devrait ordonner, ce dimanche 10 juillet, un jeune prêtre à Isangi même.
La Cenco pleure ce pasteur qui fut, selon l’abbé Léonard Santedi, un véritable « combattant au sein » de cette organisation écclésiastique.
Le secrétaire général de la Cenco:
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