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jeudi 6 septembre 2012

14ème Sommet de la Francophonie : Les droits de l'Homme aux oubliettes


14 ème Sommet de la Francophonie à Kinshasa,
Le Respect des droits de l’Homme jetés aux oubliettes
   
L’opinion tant nationale qu’internationale est aujourd’hui fixée sur la tenue à Kinshasa du 14ème Sommet de la francophonie, en octobre 2012.
Pendant ce temps les préparatifs vont bon train et les démarches en vue de convaincre les plus puissants à y être ont été déjà amorcées par les autorités congolaises appuyées par certaines personnalités de cette grande structure mondiale. Parmi les fruits de cette mobilisation, on note la confirmation de la présence du Président Français François Hollande aux assises de Kinshasa.
Dans la capitale congolaise, les voix s’élèvent au sein des organisations de la société civile de défense et de promotion des droits de l’homme pour dénoncer des graves violations des droits humains par le régime en place.   
Un comportement qui ne cadre pas avec les principes directeurs de l’Organisation Internationale de la Francophonie dont le respect des droits de l’homme et la démocratie. Certains partisans du boycott de ce sommet, pensent même que, participer au grand rendez-vous de la francophonie revient à cautionner la réélection contestée du président Joseph Kabila en décembre 2011. "C’est un mauvais signal envoyé à l’ensemble des régimes autocrates qui ne répond en rien à la Déclaration de Bamako", estime Cécile Marcel, directrice des programmes à l’Action des chrétiens pour l’abolition de la torture (ACAT), dans une allusion au texte qui régit les règles de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF) en matière de démocratie et de droits de l’Homme.
Des cas des menaces, intimidations et harcèlements sont aujourd’hui signalés dans beaucoup d’Etats majors généraux des partis politiques, forces vives et autres structures de défenses des droits humains à Kinshasa tout comme à l’intérieur du pays. Parmi ces derniers figure le cas de Mme Mwika Bangila Agathe, femme dynamique, ayant participé au sit-in des femmes de l’opposition qui  réclamaient la vérité des urnes devant l’Ambassade des Etats unis à Kinshasa, la veille de la prestation de serment de Joseph KABILA. L’infortunée est aujourd’hui victime des menaces et d’intimidations de la part des certains services qui se réclament officiels.
L’Action des chrétiens pour l’abolition de la torture (ACAT) déplore la détérioration de la situation sécuritaire dans ce pays surtout à la veuille de ce grand rassemblement Francophone. Cette ONG n’est pas la seule à dénoncer les violations des droits de l’Homme à Kinshasa.
Selon certaines langues à Kinshasa, le pouvoir en place serait entrain de museler tous les opposants dont les femmes du mouvement qui seraient prêt à perturber la présence

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