Intervenant sur des questions d’actualité et d’intérêt public,
le Sénateur OMBA PENE DJUNGA Président de la Commission Sénatoriale Défense, Sécurité et Surveillance des frontières a affirmé que la RDC doit affronter
plusieurs fronts et les réussir.
C’est notamment les Fronts diplomatique,
politique et militaire. Même si au niveau diplomatique nous sommes forts en
avance, nous devons rattraper le retard constaté dans le front armé par le
traitement humain et responsable de la question militaire.
Au cours d’un point de presse qu’il a animé ce Jeudi 27
Septembre 2012 à Kinshasa, le Colonel OMBA PENE DJUNGA a haussé le ton. « Les
FARDC méritent le soutien de toute la population pour combattre et le
gouvernement doit répondre impérativement à leurs besoins » a-t-il déclaré
d’entre de jeu.
Répondant à la question de la sécurisation des frontières de
la RDC, cet ancien directeur de la Sécurité du Zaïre n’hésite pas de
recommander l’érection d’un mur de séparation voire, le renforcement de la
sécurité des frontières de la RDC. « Les États-Unis qui sont une grande
puissance n’ont pas eu de honte à se sécuriser de cette manière faisant à la
frontière avec le Mexique », a-t-il renchérit.
En sa qualité de Président de la commission Défense, Sécurité
et Surveillance des Frontières, cet officier supérieur des Forces Armées
Zaïroises pense que la question de l’Est du pays concerne tout le monde. Évoquant
le recrutement des militaires, le Colonel OMBA estime qu’il y a des sérieuses
difficultés pour leur formation, voire des centres inexistants.
Par solidarité à son frère Sankurois, Adolphe ONOSUMBA et en
sa qualité de doyen des parlementaires du SANKURU, Raymond OMBA a invité les
autorités à ne pas céder aux influences qui frisent la légèreté dans la gestion
et l’interpellation des certains parlementaires dont ONOSUMBA, qui a-t-il ajouté
est un grand soutien pour la majorité présidentielle dans le SANKURU.
Que faire pour doter la RDC d’une armée forte, intégrée et
restructurée ?
Du vin nouveau dans des outres neuves dit-on. La création d’une
armée moderne, avec une capacité de dissuasion est un problème de volonté à la
fois politique et patriotique. Nous devons tout refaire à l’armée et dans tous
les services de sécurité. Rompre avec les anciennes pratiques de discrimination
à l’armée et garder l’esprit du corps recommandé au sbire.
Tout compte fait, il faut se décider et recruter, pas des
hors la loi mais les jeunes ayant la vocation et cela sur base des critères d’abord
de bonne moralité et en suite le niveau intellectuel plus ou moins acceptable c'est-à-dire
le diplôme d’Etat.
Jean Paul KAYEMBE MALEMBA
Journaliste
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