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mercredi 10 avril 2013

Le Haut commissaire des Nations Unies pour les réfugiés Antonio Guterres à Kinshasa ce jeudi




Le bureau régional du Haut commissariat des Nations Unies pour les réfugiés à Kinshasa a annoncé hier mercredi 10avril courant, la visite de trois jours que va effectuer dès ce jeudi 11 de ce mois le Haut commissaire des Nations Unies pour les réfugiés, le portugais, Antonio Guterres à Kinshasa.
Cette information a été livrée au cours de point de presse hebdomadaire des Nations Unies tenue à Kinshasa, au quartier général de la Monusco ,à Gombe.

A Kinshasa, Antonio Guterres s’entretiendra avec les officiels congolais pour faire part de sa mission en RDC.
Après Kinshasa, ce haut fonctionnaire onusien se rendra dans la province de l’Equateur, plus précisément à Zongo, le vendredi 12 avril, pour s’imprégner de la situation des réfugiés centrafricains.
En plus de la présence des réfugiés centrafricains, Zongo doit fait face à la catastrophe  causée par des pluies diluviennes qui s’étaient abattues dans la région au début de ce mois où près de 400 maisons et plusieurs centres de santé et écoles ont été détruites, selon la société civile de la province de l’Equateur. Les personnes sinistrées de ce dégât vivent soit à la belle étoile, soit dans des familles d’accueil, précise la source humanitaire. Avec cette situation, les acteurs humanitaires travaillent d'arrache pied pour étudier les voies et moyens en vue d’acheminer rapidement l’aide à Zongo.

Au terme de sa visite officielle de trois jours en RDC, Antonio Guterres animera un point de presse le samedi prochain, pour faire part à la presse le résultat de mission au Congo-Kinshasa.

 D’après le bureau du HCR à Genève, près de 40.000 réfugiés centrafricains se trouvent dans les pays voisins de Bangui.


Ils sont désormais près de 40.000 et d'autres continuent à traverser les frontières en direction du Cameroun, RDC, Tchad, Sud Soudan. « Ces deux dernières semaines, les bureaux  du HCR ont fait état de nouveaux arrivants au Tchad, au Cameroun et en République démocratique du Congo (RDC).

Les réfugiés sont principalement originaires de Bangui, la capitale centrafricaine, ainsi que des villes de Bangassou, Rifai et Zemio, situées dans le sud-est du pays, une région frontalière de la RDC.
Depuis décembre, plus de 30.800 réfugiés ont trouvé refuge dans le nord de la RDC. Le Tchad accueille 5.600 réfugiés et 1.024 arrivants ont été enregistrés au Cameroun, a indiqué le porte-parole du HCR, Adrien Edwards.
M. Edwards a expliqué que les besoins de ces réfugiés étaient significatifs. « Beaucoup ont quitté précipitamment leurs maisons et n'ont pu emporter leurs affaires. Les arrivants n'ont pas d'abris ou sont hébergés par des familles locales – qui vivent elles-mêmes dans une extrême pauvreté », a-t-il déclaré.
Le HCR travaille avec les autorités dans les trois pays hôtes pour assurer la protection et fournir une assistance. « Nos équipes dans la région enregistrent les réfugiés, distribuent de l'aide et établissent des hébergements d'urgence. Nous travaillons également avec nos partenaires pour fournir un soutien scolaire et des soins de santé», a ajouté le porte-parole.
Au Tchad, le HCR a aidé à transférer les réfugiés hors de la zone frontalière vers Moro, un camp qui héberge déjà des réfugiés centrafricains.
Le Haut Commissariat a déjà réussi à venir en aide à plus de 26.750 personnes dans le nord de la RDC. Les personnes qui se trouvent dans la province Equateur se trouvent dans un camp et 19 sites temporaires. Aux alentours de Zongo, de l'autre côté du fleuve Oubangui, le HCR prévoit d'agrandir le camp de Worobe.
« Plus au nord à Inke, nos collègues ont également commencé à défricher un terrain de 400 hectares offert par les autorités pour créer une capacité d'accueil initiale d'au moins 10.000 réfugiés », s'est félicité M. Edwards, porte parole du HCR.
Plus à l'Est de la RDC, dans la province Orientale, le HCR gère un centre de transit à Bondo et s'apprête à en construire six nouveaux et en réhabiliter un autre.
Parallèlement, la situation demeure instable en République centrafricaine, où 173.000 civils ont été déracinés par les récentes violences. Avant le coup d'Etat du 24 mars, on comptait 187.889 réfugiés centrafricains dans les pays voisins.

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