En
effet, le CPRK dispose d’un budget annuel très modeste alors que les détenus
viennent en grand nombre, parfois environ 200 détenus.
D’après ces Ongdh, le colonel Kabisa fait face à un
grand problème dû aux détenus préventifs qui constituent environ 80% de la
population carcérale.
Il exerce sa tâche en tant que responsable numéro 1
de la prison et le reste du travail incombe à la justice.
Plusieurs rapports ont été fait au ministère de la
Justice et Droits Humains sur la situation des détenus préventifs et celle des
prisonniers, mais jusqu’à ce jour Mme Wivine Mumba n’a pas encore trouver
solution.
« Gérer une prison comme Makala, ce n’est pas
une chose facile, nous demandons très respectueusement au gouvernement de faciliter la tâche au colonel Thaddée Kabisa afin qu’il remplisse
sa délicate mission avec succès », a déclaré Emmanuel Cole de la Fondation
Bill Clinton pour la Paix(FBCP).
Le Centre Pénitentiaire et de Rééducation de
Kinshasa (CPRK, ex Prison de Makala), était construite par l’ancien
colonisateur, pour une capacité d’accueil d’au plus 1500 détenus.
Le constat malheureux est qu’aujourd’hui, la même
prison abrite environ 7000 détenus parmi des militaires et des policiers dont
les présumés assassins du feu président de la RDC, Laurent Désiré Kabila, les
ex-militaires et policiers proches du Mouvement pour la Libération du Congo
(MLC) du Sénateur Jean-Pierre Bemba.
Il y a également des civiles comme des militants
des partis politiques dont l’Union pour la Démocratie et le Progrès Social
(UDPS), la Démocratie Chrétienne (DC) l’Union pour la Nation Congolaise (UNC),
le Bundu Dia Kongo (BDK), les Enyele, les Journalistes, deux députés nationaux
dont Eugène DIOMI Ndongala.
Sur les 11 pavillons que compte le CPRK, 6 sont
fermés pour raison de sécurité.
Lors de la visite des représentants de la société
civile le 8février 2014, ils ont évalué et interviewé certains prisonniers sur
le bilan des 7 mois du Colonel Thaddée Kabisa par rapport à celui de l’ancien
Directeur Dido kitungwa.
Le constat actuel est que l’ordre et la paix se rétablissent au sein de la prison,
même sur le plan disciplinaire.
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