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samedi 15 février 2014

RDC/Justice et Droits humains: Un collectif d’Ongdh pour un budget conséquent au CPRK


Près d’une dizaine d’organisations non gouvernementale de défense des droits de  ont procédé à l’évaluation des activités du directeur de la prison de Makala, Colonel Thaddée Kabisa depuis son avènement à la tête de cet établissement pénitentiaire en remplacement de Dido Kitunga.

Dans leur plaidoyer, ces Ongdh prient les autorités congolaises à doter le CPRM d’un budget conséquent en vue de permettre au colonel Thaddée Kabisa de relever certains défis.
  
En effet, le CPRK dispose d’un budget annuel très modeste alors que les détenus viennent en grand nombre, parfois environ 200 détenus.


D’après ces Ongdh, le colonel Kabisa fait face à un grand problème dû aux détenus préventifs qui constituent environ 80% de la population carcérale.
Il exerce sa tâche en tant que responsable numéro 1 de la prison et le reste du travail incombe à la justice.
Plusieurs rapports ont été fait au ministère de la Justice et Droits Humains sur la situation des détenus préventifs et celle des prisonniers, mais jusqu’à ce jour Mme Wivine Mumba n’a pas encore trouver solution.
« Gérer une prison comme Makala, ce n’est pas une chose facile, nous demandons très respectueusement  au gouvernement de faciliter la tâche  au colonel Thaddée Kabisa afin qu’il remplisse sa délicate mission avec succès », a déclaré Emmanuel Cole de la Fondation Bill Clinton pour la Paix(FBCP).

Surpeuplement sans pareil

Le Centre Pénitentiaire et de Rééducation de Kinshasa (CPRK, ex Prison de Makala), était construite par l’ancien colonisateur, pour une capacité d’accueil d’au plus 1500 détenus.
Le constat malheureux est qu’aujourd’hui, la même prison abrite environ 7000 détenus parmi des militaires et des policiers dont les présumés assassins du feu président de la RDC, Laurent Désiré Kabila, les ex-militaires et policiers proches du Mouvement pour la Libération du Congo (MLC) du Sénateur Jean-Pierre Bemba.

Il y a également des civiles comme des militants des partis politiques dont l’Union pour la Démocratie et le Progrès Social (UDPS), la Démocratie Chrétienne (DC) l’Union pour la Nation Congolaise (UNC), le Bundu Dia Kongo (BDK), les Enyele, les Journalistes, deux députés nationaux dont Eugène DIOMI Ndongala.

Sur les 11 pavillons que compte le CPRK, 6 sont fermés pour raison de sécurité.

Lors de la visite des représentants de la société civile le 8février 2014, ils ont évalué et interviewé certains prisonniers sur le bilan des 7 mois du Colonel Thaddée Kabisa par rapport à celui de l’ancien Directeur Dido kitungwa.
Le constat actuel est que l’ordre et la  paix se rétablissent au sein de la prison, même sur le plan disciplinaire.

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