
Ces affrontements ont commencé autour des localités de
Lugungu puis se sont poursuivis à Byangama, Ndese et Tchombi forçant tous les
habitants de ces localités à fuir l'insécurité.
D’après OCHA, les populations se seraient déplacées
dans la forêt et vers les villages environnants et craignent d'éventuels
nouveaux affrontements ou représailles par les groupes armés dans la zone.
Suite à l'accalmie liée notamment au retour rapide de
l'armée, la population de Lugungu aurait commencé à rentrer. Ces personnes
auraient été victimes de pillages par les RM en marge des affrontements.
Selon les sources humanitaires, la situation demeure
instable dans la zone et faute d'accès humanitaire dans les localités où les opérations
ont eu lieu, aucune évaluation humanitaire n'a encore été possible afin de
connaître l'ampleur des déplacements et des besoins humanitaires.
Toutefois, les estimations basées sur les
dénombrements sanitaires de la zone laissent craindre jusqu'à 20 000 personnes
déplacées.
Nord
Kivu : la
population de Kasugho redoute des exactions contre elle
La sécurisation effective et continue de
la zone pourrait entraîner un retour rapide des déplacés. Située au sud
Lubero, l’aire de santé de Kasugho, qui compte près de 6 000 habitants y
compris des personnes déplacées arrivées entre avril et juin 2014, est
confrontée depuis plus d’un mois aux menaces d’attaques et affrontements entre
groupes armés Nduma Defense of Congo (NDC) et Forces démocratiques de
libération du Rwanda (FDLR).
Depuis le
début de ce mois, ces belligérants se sont affrontés le 8 et le 11 septembre
respectivement à Makuranga, et à Lulumi / Chamakala.
Les habitants
de la zone de Makurange et des villages environnants ont fui vers Kasugho,
Kaviru, Kitsumbiro et Lubero.
De même,
certains habitants de Kasugho et de Bunyatenge se sont également déplacés
préventivement suite aux menaces d’attaque de leurs villages. Face à l’avancée
de NDC dans la zone, la population de Kasugho redoute des exactions contre elle
et plaide pour le renforcement des mécanismes de protection.
Une mission de
suivi post-intervention en Articles ménagers essentiels (AME) initialement
prévue du 2 au 9 septembre dans les localités de Kasugho et Kagheri a été
interrompue suite à la détérioration des conditions sécuritaires.
Plus de 10 500
ménages déplacés avaient récemment bénéficié des foires aux AME et aux vivres
des partenaires humanitaires dans les localités et villages d’accueil des
déplacés au sud Lubero.
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