Les activités des groupes armés dans l'Est de la RDC sont en grande partie financées par les produits du commerce et de
la traite illégale des riches ressources naturelles du pays.
« Il est fondamental de protéger l'environnement en période de conflit armé et de restaurer la bonne gouvernance des ressources naturelles », a déclaré le chef de la MONUSCO à l'occasion de la Journée internationale pour la prévention de l'exploitation de l'environnement en temps de guerre et de conflit armé, célébrée le 6 novembre de chaque année.
Il a par ailleurs salué les efforts entrepris par le Gouvernement congolais notamment à travers l'Institut congolais pour la conservation de la nature
(ICCN), ainsi que ceux de différents acteurs en faveur de la protection de la nature, et a souligné la nécessité d'une action concertée et soutenue pour éliminer la menace des groupes armés et leurs activités économiques
illégales.
« Une protection accrue de l'environnement permettra non seulement de préserver les espèces animales en voie de disparition, mais aussi de garantir une exploitation plus équitable et durable des richesses naturelles », a conclu M Kobler.
En effet, le Programme des Nations Unies pour l'environnement (PNUE) a relevé que, lors des soixante dernières années, au moins 40 % de tous les conflits internes ont été liés à l'exploitation de ressources naturelles.
Pour la seule période allant d'avril 2014 à ce jour, plus de 60 éléphants ont été tués dans le parc de la Garamba en RDC. Les principaux auteurs sont les groupes armés, dont le plus important est l'Armée de résistance du Seigneur (LRA).
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