Dans une interview exclusive à TV5 Monde,
RFI et France 24, le chef d’Etat français a promis de faire pression sur Joseph
Kabila pour l’éclatement de la vérité dans ce dossier du double assassinat de
Chebeya et de Bazana
La diaspora
congolaise de l’Europe avait suivie avec attention l’interview exclusive du
président français, François Hollande sur les antennes de RFI, TV5Monde et
France 24.
Dans cet
entretien, le chef de l’Etat français a promis de faire pression sur Joseph
Kabila pour obtenir la vérité sur le
double assassinat de ces deux défenseurs des droits de l’homme, membres de la
Voix des Sans Voix pour les droits de l’homme (vsv).
Ainsi, la
diaspora congolaise de l’Europe, France, Belgique, Londres… a saisie François
Hollande, pour l’appuyer dans sa démarche visant à faire pression sur Kinshasa
pour l’éclatement de vérité sur ce dossier à contours politique.
A l’occasion du Sommet de la Francophonie qui s’est tenu à
Kinshasa, le président ,François
Hollande a tenu à rendre hommage à Floribert Chebeya, le défenseur des droits
de l’homme congolais a été assassiné dans les locaux de la police en 2010 en
inaugurant une plaque au Centre culturel français de Kinshasa, et la
médiathèque a été baptisée du nom du militant décédé.
François
Hollande a été très ferme lors de la cérémonie d’inauguration de la médiathèque
Floribert Chebeya : « Si nous faisons cela, c’est pour qu’il y ait un
procès, que les auteurs présumés puissent être traduits devant la justice ».
Pour le
président français, « la bataille pour les droits de l'homme demeure »
en RDC, où « il y a encore des réalités inacceptables ».
A Kinshasa
lors de la commémoration de l’an trois de l’assassinat de deux défenseurs des
droits de l’homme, Chebeya et Bazana, la VSV dit non au régime des
intouchables.
« A ce
jour , le suspect principal de l’assassinat de deux défenseurs des droits
humains précités, à savoir, le général John Numbi continue depuis lors à jouir
de l’impunité malgré la plainte en bonne et due forme portée contre lui par la
veuve Chebeya et le témoignage accablant du major Paul Mwilambwe, l’un des
prévenus en fuite »,a déploré Justin Chiba, directeur exécutif adjoint de
VSV.
La Loi est dure pour tout le monde sauf à Dieu, dit-on. Pour l’ONGDH
Avocat Sans Frontière /RDC, c’est le colonel Daniel MUKALAY qui a joué un rôle très important dans
l'Assassinat de deux activistes de Droit de l'homme, Floribert Chebeya et
Fidèle Bazana.
Trois
ans après le double et ignoble assassinat des Défenseurs des Droits de l’Homme Floribert
Chebeya Bahizire et Fidèle Bazana Edadi, le Réseau National des ONG des Droits
de l’Homme de la République Démocratique du Congo(RENADHOC) demeure
profondément préoccupé par le déroulement du procès frisant le déni de Justice
en Rdc.
Depuis
le début des audiences devant la Haute Cour Militaire, les parties civiles se
sont plus qu’engagées à avoir un procès exempt d’irrégularités et de vices de
procédure.
C’est
dans cette logique qu’il faut inscrire les moyens et exceptions soulevés devant
la Haute Cour Militaire par les parties civiles.
En
effet, dans l’espace de 11 mois et pendant 13 audiences, la tâche n’a pas été
facile pour les parties civiles à qui la Haute Cour Militaire n’a pas hésité
d’opposer la fin de non recevoir pour la plupart des moyens soulevés, et ce, malgré
leur pertinence et leur influence directe sur la suite de la procédure et les
intérêts immédiats des parties civiles, à savoir, l’éclatement de la vérité sur
ce double assassinat ainsi que la réparation morale, matérielle et
psychologique des préjudices subis.
Maintenant
que le dossier sera envoyé à la Cour Constitutionnelle (CSJ) pour violation intentionnelle
de la Constitution, le Renadhoc demande à cette Cour d’être à la hauteur de ses
missions, de défendre son rang et d’agir dans l’intérêt de justice juste.
Tout
compte fait, le RENADHOC estime que le
comportement de la Cour Constitutionnelle (Actuellement Cour Suprême de
Justice) déterminera ses réactions, et il devra fixer prochainement l’opinion
publique sur ce que sera sa dernière décision sur la poursuite du procès.
Le
RENADHOC dénonce et déplore également le fait que plusieurs Avocats des Parties
civiles subissent actuellement des actes de cambriolage visant à faire
disparaître des documents stratégiques pour le procès.
Le
RENADHOC met en garde les auteurs de ces actes tout en réaffirmant son engagement
sans failles à épuiser la procédure au niveau national et à poursuivre avec le
procès au niveau international pour que les auteurs matériels et intellectuels
du double assassinat de Floribert Chebeya et Fidèle Bazana, puissent sans
exception répondre de leurs ignominieux actes criminels devant les instances
judiciaires et non judiciaires compétentes.
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