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mercredi 8 mai 2013

Désignation des candidats au CNDH et à la CENI: L'ASADHO appelle les acteurs de la société civile à la cohésion



Dans un communiqué publié mardi 7 mai courant, l’Association Africaine de défense des Droits de l’Homme (ASADHO)  a appelé tous les acteurs de la Société civile à la cohésion et à l’unité face aux enjeux liés à la désignation des représentants des organisations de la société civile tant à la Commission Électorale Nationale Indépendante(CENI) qu’à la Commission Nationale des Droits de l’Homme (CNDH).


En effet, après avoir combattu à côté des autres acteurs nationaux et internationaux pour obtenir la création de la Commission Nationale des Droits de l’Homme(CNDH), la révision de la loi portant création et fonctionnement de la Commission Nationale Indépendante et le départ de l’actuel Bureau de la CENI, l’ASADHO pense que l’étape cruciale dans ce processus reste la désignation des animateurs et membres de ces institutions.

L’ASADHO relève que si les acteurs de la société civile évoluent dans la division, en s’attaquant les uns et les autres, ils risquent de rater cette opportunité offerte par l’histoire pour impulser des changements nécessaires à l’établissement d’un Etat de droit dans notre pays. Les acteurs de la société civile devraient éviter que ces deux institutions soient animées par des personnes qui risquent de faire pire que les animateurs actuels de la CENI.

Pour ce faire, l’ASADHO insiste pour que les représentants de la société civile qui seront choisis pour animer ces institutions soient des personnalités compétentes, intègres et capables d’être indépendantes vis-à-vis de la majorité au pouvoir, de l’opposition politique et même de la société civile elle même. Elles doivent être capables de résister aux pressions politiques, trafic d’influence et à la corruption.

Dans cette optique, il serait prudent d’éviter tout choix qui serait basé sur des critères subjectifs tels que l’appartenance tribale, l’allégeance à la majorité au pouvoir ou à l’opposition politique. Il faudrait par conséquent des personnalités capables de faire passer l’intérêt national avant les intérêts personnels.

Elle appelle aussi les institutions politiques (parlements, ministères….) qui se proposent d’aider la société civile à se choisir ses représentants dans ces deux institutions à mettre en place des procédures transparentes avec la participation des acteurs de la société civile qui ne sont pas candidats aux différents postes de responsabilités, pour assurer une désignation démocratique des représentants de la Société civile.
Pour réussir cet exercice, l’ASADHO appelle à la cohésion et l’unité de la société civile pour ne donner le flan aux hommes politiques qui pourraient profiter des divisions pour imposer les animateurs qui ne défendront pas les aspirations de la Société civile, en particulier, et du pays en général.

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