Freedom for journalist (FFJ), organisation de défense et de promotion de la liberté de la presse proteste vigoureusement contre l’interpellation, jeudi 20 mars 2014, de GODE KALONJI, journaliste à La Tempête des tropiques, un quotidien paraissant à Kinshasa, capitale de la RD Congo.
Selon les informations rapportées à FFJ, Kalonji a été interpellé pendant qu’il réalisait un reportage dans la salle d’audiences du tribunal de paix d’Assossa dans une affaire visant un sujet nigérian, dans la commune de Kasavubu, ouest de la ville de la capitale.
Le journaliste a été entendu au pool du parquet de Kalamu logé dans l’enceinte du tribunal, accusé, par l’une des parties au procès, d’avoir menacé l’un des avocats hostile à la présence de la presse dans la salle au bout de laquelle sont partis des bruits nés de l’altercation entre le journaliste et le juriste. Mais le journaliste n’avoir nullement menacé l’auxiliaire de justice attribuant plutôt recours à la brutalité à son vis-à-vis.
FFJ demande au parquet de libérer immédiatement Kalonji menacé en plein exercice de son métier, reproché au départ, comme à ses confrères journalistes présents à l’audience, d’avoir accédé dans la salle sans aucune autorisation préalable.
FFJ rappelle que l’audience étant publique, toute personne est libre d’y accéder. L’obligation d’autorisation à laquelle est subordonnée la presse est liée uniquement à la prise de vue et de son pendant le déroulement de la procédure qui devra obtenir l’aval du président du tribunal des céans.   
                                                            Fait à Kinshasa, le 20 mars 2014
                                                                                                     Freedom for journalist (FFJ)