Le procès du présumé assassin de Yann Twende Mbuyi redémarre ce lundi le 20 octobre courant devant la Cour de Dwarka en Inde.
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samedi 18 octobre 2014
Inde : le procès du présumé assassin de Yann Twende Mbuyi redémarre ce lundi
En marge de la reprise de ce procès, le père de Yann Twende Mbuyi, jeune étudiant congolais assassiné en Inde le 30 août 2013, réclame la protection des personnes qui doivent témoigner au cours du procès de cet assassinat au cours de l'audience publique de ce lundi. Pierre Mbuyi Kandolo affirme que depuis le 24 septembre courant trois témoins qui doivent comparaitre dans ce procès font l'objet des menaces de la part « des amis » du présumé coupable, un Indien dénommé Praveen Rana.
« Pour le procès qui s'annonce, les témoins ont peur de se présenter. Ils ont besoin d'une protection avant le procès, pendant le procès et après le procès. Jusque là, il n'y a rien qui est fait », tance Pierre Mbuyi.
Il sollicite le concours des ONG des droits de l'homme et de l'ambassade de la RDC en Inde ainsi que du gouvernement de Kinshasa, pour que leur sécurité soit bien assurée.
Dans une interview à Radio Okapi, Pierre Mbuyi, le père de Yann, affirme que la partie prévenue tente également de corrompre les témoins pour qu'ils reviennent sur leurs dépositions.
« On propose aux témoins de l'argent par la partie adverse, les amis du tueur. L'argent, c'est pour changer les dépositions initiales », explique-t-il, ajoutant que la partie prévenue lui a également proposé de l'argent.
« Moi-même, on m'avait proposé de l'argent. J'avais refusé. Je m'étais aussi senti en insécurité. Je suis passé par les ondes pour dénoncer cela. C'est ainsi que je viens maintenant pour tous les témoins afin que nous puissions avoir un procès équitable », affirme Pierre Mbuyi.
Le père de Yann explique que si les témoins parvenaient à démontrer la culpabilité de Praveen Rana comme le responsable de l'assassinat de son fils, il encourt la condamnation à mort ou la pendaison. L'assassinat de Yann Twende en Inde est une affaire qui a suscitée de l'indignation dans les milieux des Congolais habitant ce pays d'Asie.
A la suite de publication par notre journal d'un article sur cette affaire, l'Ambassade de la RDC en Inde avait réagi rejetant les allégations selon lesquelles le deuxième conseiller l'ambassade, Kasongo Misenga serait en intelligence avec la famille du tueur de Yann Twende, pour désorienter l'affaire.
Kasongo Musenga sous la sellette
Réagissant aux répliques écrites de l'ambassade de la RDC en Inde, Pierre Mbuyi Kandolo a réagi en ces termes : « Faisant suite A mon voyage surprise A New Delhi et au comportement du 2eme Conseiller d'Ambassade qui ne nous a jamais facilité la tache A cause ses relations et combines avec l'Inspecteur de Police Yogesh Kumar pour un deal financier.
Pour lui, son refus de m'obtenir un avocat à temps, alors que j'ai signé le contrat avec ces derniers et obtenu le rapport de la Police et d'autopsie deux jours avant le procès est un signe qui ne trompe pas que l'homme jouait au malin avec le bourreau de son enfant.
« Son refus de m'envoyer les convocations de la Cour de Dwarka, la réservation d'hôtel et la lettre d'invitation pouvant me permettre l'obtention du visa, ses tentatives de m'empêcher de voyager afin de favoriser la libération du meurtrier Praveen Rana, son comportement de m'opposer avec son Excellence Mr l'Ambassadeur de la RDC en Inde, son rapport fait au Gouvernement et A l'Ambassadeur que la mort de mon fils A New Delhi est un problème privé », gronde Pierre Mbuyi.
Il rappelle aussi le coup de fil du deuxième Conseiller de l'ambassade de la RDC en Inde du 1er septembre 2013 lui demandant de l'envoyer 2000 usd pour m'expédier le corps deson fils tué à Kinshasa sans autopsie.
Pierre Mbuyi salue l'implication personnelle du Vice-ministre aux Affaires Etrangères et l'Ambassadeur en séjour A Kinshasa lesquels l'ont assisté pour le voyage et le rapatriement du corps de son fils, geste qui reste graver dans sa mémoire. Dans le Communiqué de Presse No 13283/ /PR/167/14 du 10 octobre 2014 de l'Ambassade de la RDC en Inde, il est fait mention de l'hébergement de Pierre Mbuyi à l'hôtel pour 13 jours) et chez Grégoire Beya Nkashama pour 20 jours sans signaler que tous les frais liés A mon séjour étaient pris en charge par lui 100% ainsi que le payement des honoraires de l'avocat Parmal Singh.
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