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samedi 11 octobre 2014

Le Reprodhoc s’alarme contre les violations des droitsdes proches d’Assani AMZATI, ancien officier des FARDC


Dans son rapport de monitoringdu 15 septembre 2014, le réseau provincial des Organisations des droits de l'homme de la ville de Kinshasa(REPRODHOC) fustige les  menaces et autres intimidations dirigées contre la famille d'Assani AMZATI, ancien officier de l'Armée congolaisepar les services de sécurité du pouvoir en place.
Le rapport de monitoring sur ce cas rendu public par le Reprodhoc retrace le calvaire  et autres harcèlements judicaires et policiers vécus par AssaniMatungulu Amzati, le jeune frère du susmentionnéet d'autres proches.Celui-ci a fait l'objet d'acharnements et autres intimidationsdes services de sécurité et de justice de 2010 jusqu'à sa fuite du pays en juillet 2012.
Major Assani AMZATI a été contraint à la démission,  abandonnant ainsi son poste à l'Auditorat militaire de Mbuji-Mayi, chef-lieu du Kasaï oriental(RDC).
En fuite depuis 2009 à l'étranger, ses proches (famille) ont déclaré que leur situation actuelle est consécutive à des menaces et autres intimidations en rapport avec l'exercice de son travail. Ce qui parait évident au regard de l'acharnement constaté et autres éléments probants.
Sa famille a laissé entendre que ses déboires avaient commencé au lendemain de sa dénonciation d'un réseau de détournement des salaires de militaires impliquant ses supérieurs et d'autres collègues officiers entre 2008 et 2009.
Le palmarès, quotidien paraissant à Kinshasa renseigne que M. Assani AMZATI a exercé à la logistique à l'État-Major particulier du président Laurent-Désiré KABILA jusqu'en 2001.
En 1999, Assani Amzatia exercé comme assistant du Feu Général MUFU NDENGA dont il était le neveu.
Ses proches parents n'arrêtent, depuis 2009 de faire l'objet de toutes sortes de traitements cruels. C'est le cas notamment de ses frères Assani Matungulu AMZATI (en fuite à l'étranger depuis 2012), Burafia Assani AMZATI (arrêté en septembre 2013, détenu et torturé pendant quelques jours au camp militaire Tshatshi, à l'ouest de Kinshasa, la capitale) et de son cousin Amisi DJAFARI (arrêté en avril 2014 à Lubumbashi et détenu durant 2 mois).
Le Reprodhoc déplore les menaces que pèsent sur cette famille  dont plusieurs biens ont été spoliés.
Plusieurs ONGDH du pays connaissent parfaitement ce dossier et ont fait leur monitoring sur ce cas.
Godé Kalonji

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