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lundi 29 décembre 2014

L’Unpc décrète une journée « Ecran noir » et « silence radio » sur toute l’étendue du pays

Dans un communiqué, l'Union Nationale de la Presse du Congo(UNPC) a appris, avec peine, la douloureuse nouvelle du nième assassinat odieux d'un journaliste, Robert CHAMWAMI Chalubuto, de la RTNC/Goma le vendredi, 26 décembre 2014 dans la soirée.
Ce mot d'ordre a été suivi hier à Kananga et Mbuji Mayi.
L'enterrement de Chamwami est intervenu hier lundi 29 décembre 2014.L'UNPC  a aussi décrété depuis hier de 8 heures à 14 heures une journée « Ecran noir » et « silence radio » sur toute l'étendue du pays.
« Si, pendant la transition de Mobutu, deux journalistes ont été tués (Pierre Kabeya et Adolphe Kavula), le régime AFDL a battu tous les records car, en dix ans, douze journalistes et une femme d'un journaliste ont été abattus, entre autres : Franck Ngyke (et son épouse), Louis Mwamba Bapuwa, Serge Maheshe, Patrick Kikuku, Didace Namujimbo, Bruno Koko, Witness-Patchelly Kambale, Kennedy Muliwavyo et Robert Chamwami. », tance l'Unpc dans un communiqué  daté du 27 décembre 2014 et signé par Kasonga Tshilunde, président de l'UNPC.
L'Union nationale de la presse du Congo estime que  de tous ces crimes odieux, aucun n'a connu un jugement satisfaisant.
Très souvent, des simples exécutants, n'ayant aucun mobile ni intérêt particulier, sont présentés devant la barre au mépris de toute considération humaine. Quoiqu'identifiés, en dépit des dénonciations sur base des preuves évidentes, les auteurs de ces méfaits demeurent impunis.


Evariste Boshab a du pain sur la planche


L'UNPC attend d'être reçue par le nouveau Vice-Premier Ministre chargé de l'Intérieur et de la Sécurité, Evariste BOSHAB, pour lui exprimer le ras-le-bol de la profession et insister pour qu'au moins cette fois-ci, les assassins de Robert Chamwami soient identifiés et sanctionnés sévèrement. Car, trop c'en est trop.
A côté de ces cas tragiques, beaucoup de journalistes congolais subissent différentes agressions, détentions arbitraires, harcèlement. Certains sont même entrés en clandestinité pour échapper aux menaces diverses.
Il y a près de deux mois, un journaliste de la RTNC/Goma, GIRA, a échappé à la mort. Il vit aujourd'hui jambe amputée.
Godé Kalonji




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