Depuis la prise en délibérée du procès opposant l'artiste Congolais, Charly Kadima à la société de télécommunication Vodacom, l'arrêt de la Cour d'Appel de Kinshasa/Gombe sur ce feuilleton judiciaire se fait toujours attendre.
Le délai de 8 jours prévu par la loi a largement dépassé. Pourtant la Cour d'Appel de Kinshasa /Gombe dans son audience publique du mois de Mai avait pris en délibérée cette affaire, le temps pour les juges de se prononcer dans le délai fixé par la loi. Le délai ayant largement dépassé, Mme la juge présidente Bolingo promet toujours d'attendre la semaine prochaine. Il ya plusieurs semaines qu'elle a promis de se prononcer comme toujours la semaine prochaine.
A ce jour, le premier président de la Cour d'Appel de Kinshasa/Gombe, Stany Kebo devrait s'impliquer personnellement pour que l'arrêt définitif soit rendu en vue de départager l'artiste Congolais Charly Kadima et Vodacom.
Dans ce contexte, certains observateurs pensent déjà à une certaine manœuvre entretenue au niveau de la Justice, pour tirer les choses en longueur en vue de s'éloigner de la vérité.
La justice étant le levier d'une nation, les juges de la Cour d'Appel de Kinshasa sont appelés à dire le droit surtout qu'il s'agit dans cette affaire de problème de droit d'auteur. Devant les instances judiciaires au premier tout comme au second degré, Charly Kadima réclame toujours ses droits car, le projet Miss Vodacom dont il est le concepteur est une œuvre littéraire et artistique.
Mais la complaisance observée au niveau de la justice congolaise pousse certains observateurs à parler de manque d'indépendance des juges dans ce dossier.
Au terme d'un entretien avec la presse le samedi dernier, Charly Kadima reste confiant en la justice congolaise et invite les hommes des médias à prendre patience car, la justice fera son travail.
Bien qu'il soit confiant, Kadima Charly appelle la presse à faire son travail, pour apporter la lumière à l'opinion.
Ayant obtenu l'autorisation, pour couvrir ce procès en vue d'éclairer l'opinion sur ce dossier, mais il est regrettable de constater que la décision de la Cour se fait toujours attendre.
Ce feuilleton judiciaire est connu de tous, même le premier président de la Cour Suprême de Justice (CSJ) qui est aussi le président du Conseil Supérieur de la Magistrature(CSM) a été plusieurs fois saisi sur cette affaire par Charly Kadima. Mais jusqu'alors, les juges Bolingo, Luvangu et Nsimba qui devaient rendre l'arrêt définitif trainent le pied alors que le délai a largement dépassé.
Face au lenteur observée dans le chef de la Cour d'appel de Kinshasa/Gombe, le chef de l'Etat, Joseph Kabila Kabange doit ouvrir l'œil car, tout jugement est rendu en son nom et au nom du peuple congolais.
Cette affaire à contours financier est un dossier qui concerne le droit d'auteur d'un artiste congolais opposé à une société de télécommunications sud-africaine. Que la justice soit rendue dans un bref délai bien que largement dépassé avant que Charly Kadima se prononce à travers un point de presse qu'il compte tenir le samedi 20 décembre courant au siège de Socoda à Gombe. L'affaire opposant l'artiste congolais Charly Kadima à Vodacom au sujet de paternité du projet Miss Vodacom dont Charly Kadima reste le géniteur valable, est connu de tous. Le seul espoir repose sur la justice Congolaise censée départager les deux parties.
Godé Kalonji
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