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jeudi 22 mai 2014

Société civile RDC : mise sur pied d’un Comité de soutien pour la libération d’Eugène Diomi Ndongala


 Au terme d’une cérémonie organisée hier jeudi 22 mai courant dans la salle des conférences de la paroisse Notre Dame de Fatima, à Gombe, les organisations de la société civile de défense et de promotion des droits  de l’homme de la RDC ont mis sur pied un comité de soutien pour la libération du député national, Eugène Diomi Ndongala.

Cette cérémonie a connue la présence des personnalités politiques de l’opposition ainsi que des acteurs de la société civile. Parmi ces personnalités, on peut citer, Lisanga Bonganga, Felix Tshisekedi, Jean Claude Mvuemba Luzamba, Jacquemin Shabani Lokoo, Denise Lupetu. Ces acteurs politiques ont fait chacun un témoignage éloquent sur la vie politique d’Eugène Diomi Ndongala a qui, ils exigent sa libération.


Dans son mot, Me George Kapiamba a circonscrit le cadre de cette manifestation qui consiste selon lui de mettre sur pied, une structure regroupant en son sein les organisations de la société, les personnalités politiques en vue de mener les actions de plaidoyer et de lobbying auprès des partenaires de la RDC afin d’obtenir la libération de Diomi Ndongala.

Dans son exposé, Emmanuel Cole Adu, président de la Fondation Bill Clinton pour la Paix (FBCP) a fait un état des lieux de l’application de la loi d’amnistie et déplore le fait que cette loi est appliquée d’une manière sélective pourtant les concertations nationales avaient élaborées la liste des personnalités devant bénéficier de l’amnistie dont Eugène Diomi Ndongala.

De son coté, Rostin Mnketa, directeur exécutif adjoint de la VSV  a fait le point sur les droits reconnus à l’opposition politique en RDC tout en regrettant des bavures et autres traitements dégradants et cruels réservés aux personnalités de l’opposition en RDC.

« Nous, organisations de défense des droits de l’homme, membres du Comité de soutien pour la libération sans condition de l’Honorable Eugène Diomi Ndongala, prisonnier politique », peut – on lire dans une déclaration faite par Philomène Mukendi, de l’Ongdh Anges du Ciel pour les Droits de l’homme.

 Calvaire qu’endure le président de DC

Elle a rappelé qu’après son enlèvement et sa longue détention au secret,  Diomi Ndongala Eugène fut de nouveau arrêté  arbitrairement le 8 avril 2013 vers 23 heures et placé sous mandat d’arrêt provisoire par le Procureur Général de la République le 9avril de cette même année.

A plusieurs reprises la Cour Suprême de Justice avait ordonné sa mise à résidence surveillée, qui signifie naturellement qu’il devait être sorti de la prison de Makala et détenu à sa résidence sous surveillance policière, mais le Procureur Général de la République n’avait jamais exécuté fidèlement ces décisions en maintenant le député Diomi Ndongala dans sa cellule de la prison de Makala, regrette les Ongdh.

Souffrant de crises aiguës de nerf sciatique accompagnées d’autres pathologies aggravées par les mauvaises conditions de sa détention, il lui a été refusé à Diomi Ndongala d’accéder aux soins appropriés notamment à la clinique comme Ngaliema, et ce, en violation du paragraphe 22, point 2 de l’Ensemble des règles minima des Nations Unies pour le traitement des détenus,  tance Philomène Mukendi.

Eugène Diomi Ndongala a été condamné le 26 mars 2014 par la Cour suprême de justice à la peine de 10 ans de prison ferme.

Pour Philomène Mukendi, la détention illégale de Diomi Ndongala a pour objet, le réduire au silence, car considéré comme dérangeant par ses prises position sur la gestion des affaires de l’Etat.

« Nous condamnons une fois de plus l’instrumentalisation de la justice par le Gouvernement aux fins de réduire au silence les opposants politiques, comme dans c’est le cas du Président de la Démocratie Chrétienne, M. Eugène DIOMI NDONGALA. Nous réclamons sa libération sans condition .Nous demandons aux personnes éprises de paix, démocratie et justice d’en faire autant et de rejeter par tous les moyens légaux les attaques dirigées contre les membres de l’opposition politique.
Nous demandons à la communauté internationale de conditionner tout soutien diplomatique ou financier au Gouvernement de Kinshasa à la libération de tous les prisonniers politiques dont le député Eugène DIOMI NDONGALA. Nous réaffirmons notre détermination à mener, dans les jours à venir, toutes les actions légales à tous les niveaux, pour obtenir sa libération. », exige les Ongdh dans leur déclaration.

Le comité soutien pour la libération d’Eugène Diomi Ndongala est composé entre autres, de l’Association congolaise pour l’Accès la justice (ACAJ),Anges du Ciel (AC),Fondation Bill Clinton pour la paix (FBCP),la Voix de Sans Voix pour les droits de l’homme (VSV).

 Par Godé Kalonji 


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