Au terme d’une cérémonie organisée
hier jeudi 22 mai courant dans la salle des conférences de la paroisse Notre
Dame de Fatima, à Gombe, les organisations de la société civile de défense et
de promotion des droits de l’homme de la
RDC ont mis sur pied un comité de soutien pour la libération du député national,
Eugène Diomi Ndongala.
Cette cérémonie a connue la présence
des personnalités politiques de l’opposition ainsi que des acteurs de la
société civile. Parmi ces personnalités, on peut citer, Lisanga Bonganga, Felix
Tshisekedi, Jean Claude Mvuemba Luzamba, Jacquemin Shabani Lokoo, Denise Lupetu.
Ces acteurs politiques ont fait chacun un témoignage éloquent sur la vie
politique d’Eugène Diomi Ndongala a qui, ils exigent sa libération.
Dans son mot, Me George Kapiamba a
circonscrit le cadre de cette manifestation qui consiste selon lui de mettre
sur pied, une structure regroupant en son sein les organisations de la société,
les personnalités politiques en vue de mener les actions de plaidoyer et de
lobbying auprès des partenaires de la RDC afin d’obtenir la libération de Diomi
Ndongala.
Dans son exposé, Emmanuel Cole Adu,
président de la Fondation Bill Clinton pour la Paix (FBCP) a fait un état des
lieux de l’application de la loi d’amnistie et déplore le fait que cette loi
est appliquée d’une manière sélective pourtant les concertations nationales
avaient élaborées la liste des personnalités devant bénéficier de l’amnistie
dont Eugène Diomi Ndongala.
De son coté, Rostin Mnketa, directeur
exécutif adjoint de la VSV a fait le
point sur les droits reconnus à l’opposition politique en RDC tout en
regrettant des bavures et autres traitements dégradants et cruels réservés aux personnalités
de l’opposition en RDC.
« Nous, organisations de défense
des droits de l’homme, membres du Comité de soutien pour la libération sans
condition de l’Honorable Eugène Diomi Ndongala, prisonnier politique »,
peut – on lire dans une déclaration faite par Philomène Mukendi, de l’Ongdh
Anges du Ciel pour les Droits de l’homme.
Calvaire qu’endure le président de DC
Elle a rappelé
qu’après son enlèvement et sa longue détention au secret, Diomi Ndongala Eugène fut de nouveau
arrêté arbitrairement le 8 avril 2013
vers 23 heures et placé sous mandat d’arrêt provisoire par le Procureur Général
de la République le 9avril de cette même année.
A plusieurs
reprises la Cour Suprême de Justice avait
ordonné sa mise à résidence surveillée, qui signifie naturellement qu’il
devait être sorti de la prison de Makala et détenu à sa résidence sous
surveillance policière, mais le Procureur Général de la République n’avait
jamais exécuté fidèlement ces décisions en maintenant le député Diomi Ndongala
dans sa cellule de la prison de Makala, regrette les Ongdh.
Souffrant de
crises aiguës de nerf sciatique accompagnées d’autres pathologies aggravées par
les mauvaises conditions de sa détention, il lui a été refusé à Diomi Ndongala
d’accéder aux soins appropriés notamment à la clinique comme Ngaliema, et ce,
en violation du paragraphe 22, point 2 de l’Ensemble des règles minima des
Nations Unies pour le traitement des détenus,
tance Philomène Mukendi.
Eugène
Diomi Ndongala a été condamné le 26 mars 2014 par la Cour suprême de justice à
la peine de 10 ans de prison ferme.
Pour
Philomène Mukendi, la détention illégale de Diomi Ndongala a pour objet, le
réduire au silence, car considéré comme dérangeant par ses prises position sur
la gestion des affaires de l’Etat.
« Nous
condamnons une fois de plus l’instrumentalisation de la justice par le
Gouvernement aux fins de réduire au silence les opposants politiques, comme
dans c’est le cas du Président de la Démocratie Chrétienne, M. Eugène DIOMI
NDONGALA. Nous réclamons sa libération sans condition .Nous demandons aux
personnes éprises de paix, démocratie et justice d’en faire autant et de
rejeter par tous les moyens légaux les attaques dirigées contre les membres de
l’opposition politique.
Nous
demandons à la communauté internationale de conditionner tout soutien
diplomatique ou financier au Gouvernement de Kinshasa à la libération de tous
les prisonniers politiques dont le député Eugène DIOMI NDONGALA. Nous
réaffirmons notre détermination à mener, dans les jours à venir, toutes les
actions légales à tous les niveaux, pour obtenir sa libération. », exige
les Ongdh dans leur déclaration.
Le
comité soutien pour la libération d’Eugène Diomi Ndongala est composé entre
autres, de l’Association congolaise pour l’Accès la justice (ACAJ),Anges du
Ciel (AC),Fondation Bill Clinton pour la paix (FBCP),la Voix de Sans Voix pour
les droits de l’homme (VSV).
Par Godé Kalonji
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire