Dans une correspondance datée du 25 février
courant dont un journaliste de La Tempete des Tropiques s’est procuré une copie,
l’organisation non gouvernementale de défense et de promotion des droits de
l’homme dénommée « Détectives-Experts pour les Droits au
Quotidien »(DEDQ) se dit préoccuper sur le sort des militaires et
policiers originaires de la province de l’Equateur en détention, dans la prison
centrale de Makala.
En effet, ces militaires et policiers totalisent
huit ans depuis qu’ils sont détenus à Makala et ils sont reprochés d’appartenir
à un mouvement insurrectionnel afin de renverser le régime en place. Malgré la
loi sur l’amnistie promulguée par Joseph Kabila, quelques militaires et
policiers se trouvent en prison. Ce qui crée la confusion totale entretenue
dans cette affaire qui leurs opposent au Ministère Public et certains
personnalités politiques animées par l’esprit de chasse aux sorciers, agissant
sous couvert des services spéciaux, a martelé Eleuthère Salumu, président de
DEDQ.
Il y a presque huit ans depuis que ces
militaires et policiers originaires de l’Equateur ont été arrêtés
arbitrairement, enlevés et détenus illégalement en des endroits secrets.
Il y a
six ans, dans sa question écrite
adressée au ministre de la Défense Nationale et de la Justice et Droits
Humains d’alors, le sénateur Jacques
Djoli demandait des éclaircissements sur l’arrestation illégale et détention
arbitraire de ces militaires et policiers originaires de l’Equateur en détention
à Makala. Le sénateur Jacques Djoli tenait que ces militaires et policiers
soient mis à la disposition de leur juges naturels et que des procès équitables et justes soient
organisés et transmis à la télévision, afin que l’opinion soit fixé sur leur
cas.
Dans sa lettre, DEDQ prie le ministre de la
Justice et Droits Humains à s’impliquer, pour obtenir la libération de ces
militaires et policiers originaires de la province de l’Equateur en détention à
Makala.
Gode Kalonji
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