MM. Sorensen et Soumaré animeront cette conférence
de presse ce vendredi 4 avril 2014 à 17h dans la salle de réunions Villa
89 située dans l’enceinte de l’immeuble
Losonia sis sur le Boulevard du 30 Juin (en face de la REGIDESO).
A en croire le communiqué conjoint Ocha-Ue, cette conférence de presse marque la fin d’une
mission humanitaire en République Démocratique du Congo.
Arrivée en République Démocratique du Congo le 31
mars dernier, une délégation de bailleurs de fonds de l’action humanitaire,
avec à sa tête M. Claus Sorensen, Directeur général du Bureau de l’aide
humanitaire de la Commission européenne, s’est rendue dans la province du
Nord-Kivu afin de s’enquérir de la situation humanitaire.
Cette visite a permis à la délégation d’être témoin
des conditions de vie des personnes déplacées internes et des efforts des
acteurs humanitaires nationaux et internationaux pour répondre aux besoins.
Cette mission a également permis de nombreux échanges avec les autorités
congolaises à Kinshasa et à Goma, ainsi qu’avec les Nations Unies et d’autres
partenaires humanitaires.
Le
dernier trimestre de l’année 2013 a vu un changement dans le contexte politique
et sécuritaire de la Province du Nord-Kivu.
En
effet le 5 novembre 2013, le M23 déclarait la fin de la rébellion après sa
défaite face à l’armée gouvernementale.
Pour la communauté humanitaire, la disparition M23 dans le contexte sécuritaire
a créé une certaine accalmie dans certaines parties de la province notamment
dans le territoire de Rutshuru et Nyiragongo, avec le redéploiement de
l’autorité de l’état. Néanmoins la situation sécuritaire reste toujours
volatile et précaire dans de nombreuses parties de la Province, avec de graves
conséquences en termes de protection et de besoins essentiels de la population
civile du fait des conflits entre les nombreux groupes armés et des opérations
militaires menées contre ces derniers.
Cette
situation selon Ocha, est la cause de
déplacements de population massifs dans plusieurs territoires, particulièrement
Masisi, Beni et Walikale.
Pour
l’agence onusienne, les besoins humanitaires demeurent importants dans la
province, avec des vulnérabilités importantes au niveau de la santé, la
nutrition et la sécurité alimentaire, entre autres.
La Province du Nord-Kivu
demeure également une zone de risques non négligeables de catastrophes
naturelles (glissements de terrain, inondations) liées aux conditions
climatiques ainsi qu’à des risques naturels, notamment dans les zones peuplées
de Goma et Nyiragongo qui se situent près de deux volcans actifs et d’un lac à
risque d’explosion de gaz.
Près de 1 091 567 personnes déplacées internes (depuis janvier 2009) existent
au Nord-Kivu au 25 février 2014, soit plus du tiers des personnes déplacées
internes en République démocratique du Congo, selon Ocha.
Par Godé Kalonji
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