La deuxième audience
publique du procès en Appel sous le RCA 30.311 devant la Cour d’appel de
Kinshasa / Gombe d’hier mercredi 16 avril courant dans le dossier opposant
l’entreprise Vodacom contre Charly Kadima a été renvoyée au mercredi 7 mai
prochain. Motif, permettre aux juges et aux parties au procès de faire le
toilettage du dossier en vue de démarrer sans stop l’instruction de cette
affaire. Mais Charly Kadima et ses avocats plaident auprès des juges la
suspension provisoire de la diffusion du concours de beauté.
A en croire Me Donald Sindani, avocat de la Socoda,
structure étatique dont Charly Kadima est sociétaire, Socoda vient au coté de
l’un de ses affiliés, pour réclamer une réparation de la part de Vodacom qui a
exploité son œuvre d’esprit sans son aval.
De même pour Me Emmanuel Kayembe, avocat au Barreau
de Kinshasa/Matete qui assiste Charly Kadima. Cet avocat a indiqué que son
client est victime de la part de Vodacom qui a exploité abusivement son œuvre
d’esprit sans avoir son aval.
Se basant sur l’article 256 du code civil Livre III,
Me Emmanuel Kayembe a précisé que vodacom doit les indemnités ou réparation
morale à son client.
En appel
contre le jugement rendu par le Tribunal de commerce de Kinshasa / Gombe en
faveur de Vodacom Congo SPRL l’an dernier, Charly Kadima est bien décidé à
obtenir gain de cause cette fois. En effet, au terme de l’audience introductive
de la matinée du 19 mars, il a confié à la presse sa détermination à mener le
combat jusqu’au bout pour que justice soit faite.
En
interjetant l’appel, Charly Kadima reste convaincu d’obtenir réparation que les
raisons ayant motivé le jugement rendu au premier degré l’an dernier ne
tiennent pas. « Vodacom avait gagné d’abord sous prétexte que le
concept Vodamiss aurait déjà été utilisé en 2002 par l’élection Miss Elégance.
Ensuite, il avait prétendu que Voda était l’objet social de Vodacom. De ce
fait, en créant Vodamiss je m’étais permis de l’utiliser sans en avoir le
droit », a dit Charly Kadima.
L’appel en cours, intervient près de quatre
ans après le procès entamé à l’époque de la saison initiale de Miss Vodacom. En
2010, elle avait déjà suscité une vive polémique dans la population qui ne
savait qu’y penser. D’aucuns se demandaient alors si Vodacom n’aurait pas mieux
fait de résoudre cette affaire à l’amiable et en finir une fois pour toutes.
Par
Godé Kalonji
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