Encore une fois, le terrorisme barbare a frappé. La presse française a été touchée dans le plus profond d'elle-même. C'est dans ce terme que Kasonga Tshilunde, président de l' l'Union Nationale de la Presse du Congo(UNPC) a réagi sur son compte Facebook après l'attaque terroriste de la rédaction du journal satirique Charlie Hebdo à Paris le mercredi 7 Janvier courant.
En attaquant Charlie Hebdo, le Numéro 1 de l'Unpc estime que c'est toute la presse internationale qui a été attaquée.
Pour lui, c'est la liberté de la presse qui est assassinée.
Ainsi, au nom de l'Union Nationale de la Presse du Congo, a condamné ces actes rétrogrades d'un autre âge et au nom d'une religion qui véhicule la valeur du sang.
Adep consternée
Dans un communiqué, Michaël Maloji, Président de l'Association des Dessinateurs de presse du Congo (ADEP/RD Congo) se dit profondément touché par la fusillade qui a eu lieu mercredi 7 janvier 2015 au siège du journal satirique Charlie Hebdo, à Paris, en France, causant la mort de 12 personnes dont 5 dessinateurs de Charlie Hebdo.
L'ADEP condamne avec la dernière énergie cet acte barbare qui menace la liberté de l'expression, et exige l'ouverture d'une enquête pour que les coupables répondent sévèrement de leurs actes devant la justice.
Tout en manifestant son indignation et sa désapprobation face à ce terrorisme qui ne dit pas son nom, l'ADEP rappelle aux criminels qu'un dessinateur n'a que son crayon pour s'exprimer, et que toute réplique doit être proportionnelle à cette arme.
congolaise à la France.
FFJ horrifié
Dans un communiqué, Freedom for journalist (FFJ), organisation de défense et de promotion de la liberté de la presse basée en République démocratique du Congo est extrêmement horrifié par l'attaque meurtrière, mercredi 7 janvier 2015, contre les journalistes de Charlie Hebdo, un satirique paraissant à Paris, capitale de la République française.
Selon les informations rapportées par des médias locaux, trois hommes armés de kalachnikov ont, à 11 heures 30, (heure locale), fait irruption dans les locaux du journal avant de se diriger vers le local où se tenait le Conseil de rédaction avec l'essentiel de journalistes et ont ouvert le feu. Douze personnes ont été tuées tandis que d'autres s'en sont tirées avec des blessures graves.
Dessinateurs caricaturistes et autre personnel du satirique sont décédés: Fréderic Boisseau (Agent d'entretien), Franck Brinsolaro (brigadier au service de la protection), Jean Cabut dit Cabu, (dessinateur), Elsa Cayat (psychiatre et chroniqueuse), Stéphane Charbonnier dit Charb (Dessinateur), Philippe Honoré (dessinateur), Barnard Maris (Economiste et chroniqueur), Ahmed Merabet (Agent de police), Mustapha Ourrad (Correcteur), Michel Renaud (ancien directeur de cabinet du maire de Clermont),
«FFJ exprime toute sa compassion à l'ensemble de la famille des professionnels des médias de France et aux familles biologiques des victimes. Notre organisation, vivement consternée, invite les autorités françaises à diligenter, toutes affaires cessantes, à accélérer l'enquête en vue d'arrêter les criminels, dont l'acte a visiblement été mûri et prémédité. Le satirique n'est pas à sa première attaque », a déclaré, aux médias, Maître Nkashama, chargé d'assistance légale et d'aide judiciaire à FFJ.
«La presse qui dérange ne peut être à l'abri des forces liberticides. Mais la lutte commune pour un globe juste et équitable devra se poursuivre par la plume et le micro. FFJ a la certitude que des médias libres peuvent réellement changer l'environnement. Tuer le journaliste renforce davantage la détermination des hommes et des femmes de médias à contrer les injustices, les inégalités et autres valeurs négatives qui annihilent l'essor d'un monde que l'on veut tous égal. Vouloir faire taire la contradiction derrière de faux arguments d'inspiration religieuse, c'est contrer l'essor de la liberté d'expression, de la démocratie, et donc de la presse», a poursuivi Me Nkashama.
«Nos condoléances s'adressent, en outre, à l'ambassade de France en RDC, aux attachés militaires français à Kinshasa et à l'ensemble des Français établis sur le territoire de la République démocratique du Congo », a conclu Me Nkashama.
L'ignoble tuerie des membres de la rédaction de Charlie Hebdo intervient après celle de Robert Chamwami Shalubuto, journaliste congolais, travaillant pour la Radio-Télévision nationale congolaise (RTNC, média d'Etat), station provinciale de Goma, capitale de la province du Nord-Kivu, Est de la RD Congo, survenue vendredi 26 décembre 2014.
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